Benoît Benjamin BONVOISIN (Le Havre, 1788-Montivilliers, 1860).
Portrait de S.A.R. Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême (1816).
Huile sur toile, signée et datée à droite « B. Bonvoisin / du Havre 1816 ».
Dans un cadre en bois doré.
H. 81,5 x L. 65 cm. Cadre : H. 102 x L. 86 cm.
Œuvre en rapport
Gravure de Son A.T. Madame, Duchesse d’Angoulême (…). Dessiné par B. Bonvoisin au Déjeuner de LL.MM., gravé par H(enry) Bonvoisin. Gravure au burin déposée le 22 juillet 1816. Collection de Vinck, n°10070 [Tome V chapitre XV (Duc et Duchesse d’Angoulême)].
Historique
Rare portrait de la duchesse d’Angoulême, réalisé dans les premières années de la Restauration en 1816, peu après son retour en France après vingt ans d’exil. Le portrait avait été commandé par la ville du Havre au jeune peintre Benoit-Benjamin Bonvoisin, dont la famille était connue pour ses sentiments royalistes et son attachement à l’histoire locale. À l’issue des Cent-Jours, la princesse avait en effet fait l’honneur de revenir en France le 17 juillet 1815 par la bonne ville du Havre qui eut le privilège de l’accueillir comme l’avait fait Bordeaux l’année précédente en 1814.
Une gravure de ce portrait sera réalisée par le frère du peintre, Henri Bonvoisin, avant d’être reprise et diffusée dans l’imagerie populaire. L’œuvre de Bonvoisin compte parmi les premières représentations officielles de Madame la Dauphine, dont la riche parure et la pose évoquent la stature royale de la fille de Marie-Antoinette, devant assurer la continuité et la légitimité de la dynastie des Bourbons à la chute de l’Empire.
La duchesse d’Angoulême, figure emblématique de la Restauration
Fille aînée du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse-Charlotte de France (1778-1851) avait marqué les esprits par son destin hors du commun, étant le seul membre de la famille royale à avoir survécu à la Terreur révolutionnaire ; celle que l’on surnommait déjà l’orpheline du Temple était alors considérée par les royalistes comme une martyre de la Révolution. À son retour en France en 1814, la princesse semble en effet physiquement marquée ; ses contemporains remarquent ses yeux rougis et surtout son maintien rigide, sa parole brusque, et son manque d’empathie qui est interprété par son public comme une revanche sur les humiliations passées. Le peintre Gros aura plus tard à se plaindre de sa grande froideur, lorsqu’il peignit le portrait officiel de la Dauphine, la princesse ne lui ayant accordé aucun sourire lors des séances de pose!
En 1815, l’image de la duchesse d’Angoulême évolue, sa détermination et son attitude courageuse à défendre la cause royale au début des Cent-Jours la désignent désormais comme l’héroïne de Bordeaux. Très populaire, faisant l’objet d’une véritable dévotion, elle est la figure autour de laquelle se réunit le parti des Ultras. Son retour tardif en France par le Havre, un mois après celui du Roi, montre d’ailleurs son mécontentement vis-à-vis de la politique opportuniste de Louis XVIII, et dénonce l’attitude trop conciliante de son oncle à l’égard des Bonapartistes. Il n’en demeure pas moins que l’image de la Duchesse d’Angoulême sera utilisée par le roi comme la garantie de la Paix et de la prospérité de la France, lui attribuant le rôle et la stature de Reine de France.
Le portrait de la princesse et les joyaux de Marie-Antoinette
À travers le portrait de la duchesse d’Angoulême, nous voyons clairement l’intention de notre jeune peintre de représenter la position royale de la princesse. La gravure qui sera faite du tableau nous apprend que l’artiste a pu bénéficier d’une séance de pose au cours d’un déjeuner du duc et de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries ou à Saint-Cloud, probablement en présence du Roi. La princesse apparaît dans l’intérieur d’un palais ; un fauteuil qui pourrait évoquer le trône de la future Dauphine, un dais à franges dorées, une colonne de marbre et une balustrade s’ouvrant sur un parc, composent le décor. Marie-Thérèse de France est habillée d’une brillante toilette de satin bleu galonné d’or, dans une robe à taille haute en vogue à l’époque, le revers de la traîne cousu d’hermine, admirablement ornée aux épaules et aux bras de plusieurs plis de dentelles que la princesse appréciait particulièrement et dont elle relança la mode.
On remarque la très riche parure de diamants qui est mise en avant, l’ensemble de ses bijoux se composant de deux superbes diadèmes (dont l’un porte peut-être le fameux diamant bleu), une paire de girandoles de trois diamants poire en boucles d’oreilles, d’une broche de ceinture en brillants, de deux bracelets à trois rangs de diamants, d’une bague à chaton à chaque main, et surtout du fameux collier hérité de sa mère la reine Marie-Antoinette.
D’après les mémoires de Mme Campan, ce collier à diamants poire en pendentif, avait été placé avec d’autres joyaux personnels de la Reine [provenant notamment de la dot de son mariage en 1770, et d’une valeur de près de 400,000 livres], chez un banquier à Bruxelles, quelques mois avant la fuite à Varennes ; lorsque la duchesse d’Angoulême fut échangée en 1795, elle vendit une grande partie de ce trésor à la famille impériale d’Autriche afin de payer les dettes de la famille royale en exil et de financer quelques régiments et agents émigrés.
Ce collier, souvenir émouvant de sa mère Marie-Antoinette et connu aujourd’hui sous le nom de « collier Massimo », est un des rares joyaux que la duchesse conserva toute sa vie sur sa cassette personnelle et qu’elle porta dans les grandes occasions, ne manquant pas de le faire figurer sur tous ses portraits officiels. Il sera offert par la duchesse à la fin de sa vie à sa nièce la comtesse de Chambord, et resta par descendance dans la famille de Bourbon jusque dans les années 1970 où il fut vendu par la duchesse de Madrid et de Massimo. Avec ses diadèmes ou ses chapeaux, la duchesse avait l’habitude de toujours porter à sa coiffure des plumes blanches, rappelant la figure emblématique d’Henri IV qui fut le symbole historique de ralliement à la Restauration.
Avant 1815, le portrait de la duchesse d’Angoulême était connu avant tout par l’imagerie populaire ou par la gravure ; seul le peintre Gounod, ancien prix de Rome, eut le privilège de réaliser un portrait de la princesse au dessin, de profil (galerie Royal Provenance). Il faut attendre 1816 pour que les premières grandes commandes d’Etat soient lancées et que les portraits officiels de la duchesse soient enfin montrés au Salon de 1817. Parmi les portraits contemporains de celui de Bonvoisin, ceux du peintre Gros (exécuté pour la Chambre des députés en 1816 et 1817), de Rouget (1817) et du miniaturiste Augustin (1818) eurent la faveur des critiques. On peut remarquer que ce n’est qu’après les années 1820 que les grands portraitistes de l’époque s'attacheront à peindre la duchesse, tels Robert Lefèvre (1821), Kinson (1824), ou encore Caminade (1827).
Bonvoisin, peintre royaliste havrais
Benoit-Benjamin Bonvoisin est issu d’une illustre et influente famille du Havre, proche intime du grand armateur Begouën de Meaux. Son père, marchand bourgeois havrais, s’était distingué contre les excès de la Révolution dès 1790, dénonçant en particulier les persécutions à l’encontre des religieux et du culte catholique, en intervenant dans plusieurs journaux ; il laissera un “Précis de la Révolution au temps de Louis XVI” qui était destiné à l’éducation de ses enfants, ainsi qu’une “Histoire de la ville du Havre et son commerce avec les Antilles”. Benoît-Benjamin suivit ses frères en émigration en Allemagne où il reçut une éducation de l’abbé Charles Porée, prêtre réfractaire proche des milieux royalistes. De retour en France au début du Consulat, au moment où sa famille s’installa à Montivilliers, il fut envoyé en 1802 au Prytanée militaire et montra de grandes aptitudes au dessin. Dès 1807, il est inscrit aux cours de littérature et d’anatomie du Collège de France et entre dans l’atelier de David où il suit une formation auprès du grand maître néo-classique jusqu’en 1812. On retrouve dans son art, la manière un peu froide de l'École française, avec des tons clairs où l’ombre n’est jamais affirmée, et une technique soigneusement travaillée dans les glacis ; sa notice nécrologique observe que « David se plaisait à le reconnaître parmi ses élèves les plus distingués, lui assurant une place honorable parmi ses contemporains. »
Son frère aîné, Louis-Toussaint (1785-1825) avait suivi des études de droit avant d’entrer dans le cabinet particulier de Fouché en 1810, ce qui ne l’empêcha pas de se distinguer pour ses sentiments royalistes à travers ses écrits ; en 1814, il reçut les félicitations de la Société royale d’Arras pour ses poèmes louant le retour des Bourbons, reçut les honneurs de la Maison du roi pour ses textes en l’honneur du duc de Berry en 1820, ou à la gloire de l’expédition d’Espagne en 1823. Quand au frère cadet de notre peintre, Henri Bonvoisin (1795-1827) fut graveur en taille-douce, élève de Tardieu, se distinguant comme portraitiste et vignettiste d’inspiration souvent royaliste.
C’est ainsi que Benoit-Benjamin fut tout désigné par la ville du Havre pour réaliser les portraits du roi Louis XVIII et de la duchesse d’Angoulême. L’artiste se présente par la suite au Salon en 1822 et en 1824 avec notamment les portraits de Mlle Mars et du duc d’Angoulême visitant les Invalides, et participe régulièrement aux Salons de Rouen entre 1837 et 1846, où il apparaît toujours comme portraitiste. C’est l’époque où il se tourne vers la peinture religieuse, avec de nombreuses commandes pour des églises locales (dont Notre-Dame du Havre et le chœur de l’ancienne abbaye de Montivilliers dont une esquisse fut présentée au Salon de 1839). Il se présente à nouveau au Salon de Paris en 1840 avec un sommeil de l’enfant Jésus [la notice biographique du catalogue (…) de sa galerie, indique qu’il « reçut les honneurs du Salon carré du Louvre »], et en 1844, avec l’intérieur d’une chambre d’artiste où « les trois frères Bonvoisin se trouvent réunis, l’aîné comme littérateur, le second comme peintre, et le troisième comme graveur ». Les critiques élogieuses de l’époque soulignent que « cet artiste se fait remarquer par un coloris toujours frais et harmonieux, un pinceau ferme et sûr et une grande pureté de dessin ; il a traité avec succès les sujets religieux. »
Benoit-Benjamin Bonvoisin avait constitué une importante collection de tableaux à la suite de celle de son père, rassemblant près de 810 œuvres qui seront en grande partie léguées à la ville du Havre. Aussi relève-t-on encore à sa vente après décès de grands maîtres de l’école italienne (dont Titien, Le Corrège, Ribera, Castelli, Rubens), de l’école française (dont Boucher, Coypel, Demarne, Largillière, Mignard, Poussin, Rigaud, Van Loo, Watteau, Vernet, et plusieurs contemporains tels Franquelin, Drolling, Géricault, Isabey), ainsi que quelques peintres flamands de renom (Marcellus, Bloemen, de Witte et d’autres attribué à Rembrandt ou Rubens).
Littérature
- Françoise Cohen, art. Bonvoisin, peintre montivillon, in Bulletin de l’association Montivilliers, hier, aujourd’hui, demain, n°1 (1988).
- Papiers de la famille Bonvoisin, Ms 59, papiers et notes du peintre Benjamin Bonvoisin, Bibliothèque Condorcet, Montivilliers & Eric Saunier, art. Les papiers de la famille Bonvoisin et la mémoire de la Révolution française, in Actes des Sociétés historiques et scientifique, Bordeaux, 2009, pp.163-177
- Catalogue des tableaux, dessins, gravures et émaux de la galerie de Toussaint Bonvoisin, dont la vente a lieu dans le grand salon du Musée de peinture du Havre, le 5 mai 1862.
- Hélène Becquet, Marie-Thérèse de France, l’orpheline du Temple, Paris, 2012.
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3% HT en sus (soit 3,6% TTC*) pour les Lots acquis via la Plateforme Digitale Live
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*Taux de TVA en vigueur : 20%
RÉGIME DE TVA APPLICABLE
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PAIEMENT DU PRIX DE VENTE
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L’Adjudicataire doit s’acquitter personnellement du Prix de Vente et notamment, en cas de paiement depuis un compte bancaire, être titulaire de ce compte.
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en espèces, pour les dettes (montant du bordereau) d’un montant global inférieur ou égal à 1 000 € lorsque le débiteur a son domicile fiscal en France ou agit pour les besoins d'une activité professionnelle, et pour les dettes d’un montant global inférieur ou égal à 15 000 € lorsque le débiteur justifie qu'il n'a pas son domicile fiscal sur le territoire de la République française et n'agit pas pour les besoins d'une activité professionnelle. Aucun paiement fractionné en espèce à hauteur du plafond et par un autre moyen de paiement pour le solde, ne peut être accepté.
par chèque bancaire ou postal, avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité (délivrance différée sous vingt jours à compter du paiement ; chèques étrangers non-acceptés) ;
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RETARD DE PAIEMENT
Au-delà de 30 jours suivant la Vente, tout retard de paiement entraînera des pénalités de retard égales à 3 fois le taux d’intérêt légal ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 €.
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DÉFAUT DE PAIEMENT
En cas de défaut de paiement, lorsque la vente est résolue ou le bien revendu sur réitération des enchères en application des dispositions de l’article L.321-14 du code de commerce, l’Adjudicataire défaillant devra payer à Millon une indemnité forfaitaire égale au montant de la Commission d’Adjudication dont il était redevable, majorée des pénalités de retard égales à 3 fois le taux d’intérêt légal au-delà de 30 jours suivant la Vente, ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 €.
En cas de défaut de paiement, lorsque le bien est revendu sur réitération des enchères en application des dispositions de l’article L.321-14 du code de commerce, l’Adjudicataire défaillant devra également payer à Millon, agissant pour le compte du vendeur, la différence entre le premier Prix d’Adjudication et le second Prix d’Adjudication, si ce dernier est inférieur au premier, sans préjudice des dommages et intérêts susceptibles d’être dus au Vendeur et à Millon.
Millon se réserve également le droit de procéder à toute compensation avec les sommes dues par l’Adjudicataire défaillant ou à encaisser les chèques de caution.
ENLÈVEMENT DES LOTS, ASSURANCE, MAGASINAGE ET TRANSPORT
Millon ne remettra les Lots vendus à l’Adjudicataire qu’après encaissement de l’intégralité du Prix de Vente.
Il appartient à l’Adjudicataire de faire assurer les Lots dès le moment de leur Adjudication car il supporte les risques de perte, vol, dégradations ou autres dès ce moment conformément à l’article 1196 du code civil. Millon décline toute responsabilité quant aux dommages eux-mêmes, y compris les dommages causés aux encadrements et verres, et à la défaillance de l’Adjudicataire pour couvrir ces risques.
Il est conseillé aux Adjudicataires de procéder à un enlèvement rapide de leurs lots.
Les socles de présentation ne font pas partie intégrante du Lot.
RETRAIT DIFFÉRÉ DES ACHATS ET STOCKAGE
Sauf indication contraire, le retrait des Lots a lieu au siège de Millon situé au 19, rue de la Grange-Batelière à Paris (75009).
Millon assurera la gratuité du stockage pendant 30 jours à compter de la Vente.
Passé ce délai, des frais de stockage et de transfert de nos locaux vers le garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis Armand à Neuilly-sur-Marne (93330) seront facturés à raison de :
10 € HT (soit 12 € TTC*) / Lot / semaine révolue pour un volume supérieur à 1 m3 ;
7 € HT (soit 8,40 € TTC*) / Lot / semaine révolue pour un volume inférieur à 1 m3 ;
5 € HT (soit 6 € TTC*) / Lot / semaine révolue pour un volume « tenant dans le creux de la main ».
Concernant les ventes intitulées « Les Aubaines », et toutes celles réalisées dans le garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis Armand à Neuilly-sur-Marne (93330), la gratuité n’excèdera pas 7 jours à compter de la Vente.
Concernant les ventes en Salle VV (3, rue Rossini, 75009 PARIS), les meubles, tapis et objets volumineux seront transférés dans le garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis Armand à Neuilly-sur-Marne (93330) et à la disposition des Adjudicataires après paiement du Prix de Vente.
Ces conditions et frais ne concernent pas les Lots déposés au magasinage de l'Hôtel Drouot dont le coût dépend de l'Hôtel Drouot lui-même (cf. Paragraphe Ventes et stockage à Drouot).
*Taux de TVA en vigueur : 20%
TRANSFERT POUR RETRAIT HORS DU LIEU DE STOCKAGE
Toute demande de transfert de Lots entre les différentes adresses parisiennes et/ou le garde-meuble de Millon sera facturée :
15 € HT (soit 18 € TTC*) par bordereau n’excédant pas 5 objets de petits gabarits ;
40 € HT (soit TTC*) par bordereau n’excédant pas 5 objets et jusqu’à 1 m3.
Pour un volume d’achats supérieur, toute demande de transfert ne pourra être effectuée qu’après acceptation d’un devis.
Les meubles meublants sont exclus des lots dits « transférables par navette » mais pourront faire l’objet de devis de livraison.
Si les Lots transférés ne sont pas réclamés dans un délai de 7 jours après leur enregistrement dans les locaux de destination, ils seront renvoyés vers le garde-meuble de Millon sans possibilité de remboursement et la période de gratuité de stockage reprendra à compter du jour de la Vente.
Un stockage de longue durée peut être négocié avec Millon.
POUR TOUT RENSEIGNEMENT :
116, Bd Louis Armand, 93330 Neuilly-sur-Marne
116@millon.com
Aucune livraison ni aucun enlèvement des lots ne pourra intervenir sans le règlement complet des frais de mise à disposition et de stockage.
*Taux de TVA en vigueur : 20 %
VENTES ET STOCKAGE A L’HOTEL DROUOT
Dans le cadre des ventes ayant lieu à l’Hôtel Drouot, les meubles, tapis et objets volumineux ou fragiles seront stockés au service Magasinage de l’Hôtel Drouot situé au 6bis, rue Rossini à Paris (75009).
Le service Magasinage de l’Hôtel Drouot est un service indépendant de Millon.
Ce service est payant, et les frais sont à la charge de l’Adjudicataire (renseignements et prises de rendez-vous pour les retraits :
magasinage@drouot.com).
EXPEDITION DES ACHATS
Le service logistique de Millon propose la livraison des Lots à l’issue de la Vente à Paris et dans un rayon de 40 km autour de Paris.
Toute demande de devis est à adresser à :
livraison@millon.com
Pour les expéditions en dehors de ce périmètre, MILLON recommande de faire appel à son transporteur partenaire (THE PACKENGERS -
hello@thepackengers.com).
En tout état de cause, l’expédition, la manutention et le magasinage du Lot lors de son transport par un tiers n’engagent pas la responsabilité de Millon.
Si Millon accepte de s’occuper de l’expédition d’un bien à titre exceptionnel, sa responsabilité ne pourra être engagée en cas de perte, de vol ou d’accidents dont les risques sont à la charge de l’Adjudicataire.
Cette expédition ne sera effectuée qu’après réception d’une lettre déchargeant Millon de sa responsabilité à cet égard, et sera à la charge financière exclusive de l’Adjudicataire, qui devra souscrire une assurance à cet égard.
VENTES EXCLUSIVEMENT EN LIGNE
Le droit de rétractation est applicable dans le cadre des ventes réalisées à l’issue d’Enchères Exclusivement en Ligne entre un Vendeur professionnel et un Adjudicataire consommateur au sens de l’article liminaire du code de la consommation.
Le consommateur dispose d’un délai de quatorze jours à compter du lendemain de la date de réception du Lot qui lui a été adjugé pour exercer son droit de rétractation, et ce délai est prorogé au premier jour ouvrable suivant s’il expire un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, conformément à l’article L.221-18 du code de la consommation.
Le consommateur exerce son droit de rétractation en informant Millon de sa décision de se rétracter par l’envoi, avant l’expiration du délai précité, du formulaire annexé à l’article R.212-1 du code de la consommation reproduit ci-dessous :
MODÈLE DE FORMULAIRE DE RÉTRACTATION
(Veuillez compléter et renvoyer le présent formulaire uniquement si vous souhaitez vous rétracter du contrat.)
A l'attention de [le professionnel insère ici son nom, son adresse géographique et son adresse électronique] :
Je/nous (*) vous notifie/notifions (*) par la présente ma/notre (*) rétractation du contrat portant sur la vente du bien (*)/pour la prestation de services (*) ci-dessous :
Commandé le (*)/reçu le (*) :
Nom du (des) consommateur(s) :
Adresse du (des) consommateur(s) :
Signature du (des) consommateur(s) (uniquement en cas de notification du présent formulaire sur papier) :
Date :
(*) Rayez la mention inutile.
Ce formulaire doit être envoyé à l’adresse suivante :
MILLON, 19 rue de la Grange Batelière, 75009 Paris
Dans un délai de quatorze jours à compter de la communication de sa décision de se rétracter, le consommateur devra restituer le Lot à l’adresse ci-dessus, à ses frais.
Le Lot restitué devra être strictement dans le même état qu’au moment de son Adjudication.
La restitution du Lot et la rétractation de la vente seront refusées s’il n’est pas restitué dans le délai de quatorze jours susmentionné ou s’il se trouve dans un état différent de celui dans lequel il était au moment de son Adjudication.
Millon remboursera le Prix de Vente à l’Adjudicataire au jour de la réception du bien, ou au jour de la réception de la preuve de l’expédition du bien, conformément à l’article L.221-24 du code de la consommation.
A compter du paiement, l’Adjudicataire dispose d’un délai de quarante-huit heures pour venir prendre livraison de son Lot.
IMPORTATION TEMPORAIRE
Les Adjudicataires des Lots signalés par un symbole « * » devront s’acquitter, en sus de la Commission d’Adjudication, de la TVA à l’import (5,5 % du Prix d’Adjudication en principe, et 20% du Prix d’Adjudication pour les bijoux et montres, les automobiles, les vins et spiritueux et les multiples).
LA SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS
La sortie d’un Lot de France peut être conditionnée à une autorisation administrative.
La vente du Lot à l’Adjudicataire est parfaite indépendamment de l’obtention de l’éventuelle autorisation administrative nécessaire à son exportation, et le retard ou le refus de délivrance de l’autorisation administrative ne justifiera ni l’annulation de la vente, ni la résolution de la vente, ni aucun paiement différé du Prix de Vente.
L’Adjudicataire est seul responsable de la demande d’autorisation administrative de sortie de territoire de son Lot
Si Millon est sollicitée par l’Adjudicataire pour initier cette demande d’autorisation administrative, les frais engagés seront à la charge de l’Adjudicataire et ce service sera rendu par Millon sans aucune garantie de résultat. Les formalités d’exportation (demandes de certificat pour un bien culturel, licence d’exportation, permis d’exportation de la DRIEAT) des Lots assujettis sont du ressort de l’Adjudicataire.
EXPORTATION APRÈS LA VENTE
Conformément au Bulletin officiel des Finances publiques BOI-TVA-SECT-90-50, « les exportations de biens vendus aux enchères publiques sont exonérées de la TVA en vertu de l'article 262-I du CGI. L'exonération est justifiée dans les conditions de droit commun exposées au BOI-TVA-CHAMP-30 et suivants ».
La TVA collectée sur la Commission d’Adjudication ou celle collectée au titre d’une importation temporaire du Lot peuvent alors être remboursée à l’Adjudicataire dans les délais légaux sur présentation des documents qui justifient l’exportation du lot concerné.
Dans ce cas, l’acheteur devra fournir à Millon le « document administratif unique » (DAU) visé par le service des douanes ou, le cas échéant, un autre document en tenant lieu.
La preuve de l'exportation est apportée au moyen du document justificatif de l'exportation dûment visé par le bureau de douane de sortie de la Communauté européenne (CGI, ann. IV, art. 24 ter).
PRÉEMPTION DE L’ÉTAT FRANÇAIS
L’État français dispose, dans certains cas définis par la loi, d’un droit de préemption des œuvres vendues aux enchères publiques.
Dans ce cas, l’État français se substitue au dernier enchérisseur sous réserve que la déclaration de préemption formulée par le représentant de l’Etat dans la salle de vente soit confirmée dans un délai de quinze jours à compter de la Vente.
Millon ne pourra être tenu responsable des décisions de préemptions de l’État français.
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
La vente d’un Lot n’emporte pas cession des droits d’auteur, et notamment des droits de reproduction ou de représentation de l’œuvre, dont il peut constituer le support matériel.
DONNEES PERSONNELLES
Millon s'engage à assurer la protection des données personnelles collectées dans le cadre de l’organisation de Ventes aux enchères publiques, dans les conditions définies par la politique de confidentialité consultable sur le site de Millon à l’adresse suivante :
https://www.millon.com/infos-legales/confidentialite
Toute personne portant ou souhaitant porter des enchères est invitée à consulter la politique de confidentialité sur le site de Millon pour toute information relative au traitement, à la collecte, au stockage de ses données personnelles ainsi que pour prendre connaissance de l’étendue de ses droits.
Dans le cadre de ses activités de ventes aux enchères, Millon peut être amenée à collecter des données à caractère personnel concernant les personnes portant ou souhaitant porter des enchères, et les personnes remportant ces enchères.
Ces personnes disposent d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition sur leurs données personnelles en s’adressant directement à Millon.
Millon pourra utiliser ces données à caractère personnel afin de satisfaire à ses obligations légales et, sauf opposition des personnes concernées, dans l’exercice de ses activités (notamment des opérations commerciales et de marketing).
Ces données pourront également être communiquées aux autorités publiques dès lors que la règlementation l’impose.
REGLEMENT DES LITIGES
En cas de litige avec Millon, toute personne physique ou morale a la possibilité d’adresser une réclamation à Monsieur Yves Micolet, commissaire du gouvernement près le Conseil des maisons de vente, par courrier au 19, avenue de l’Opéra à Paris (75009), ou en ligne via le site internet du Conseil des maisons de vente (
www.conseilmaisonsdevente.fr).
DISPOSITIONS DIVERSES
Les présentes Conditions Générales de Vente, la Vente et ses suites, dont le contrat de vente formé à l’issue des enchères, sont régies par le droit français.
Les enchérisseurs, les Adjudicataires, ou leurs mandataires, acceptent que toute contestation relative à la Vente relève de la compétence exclusive des tribunaux français.
Toutes les dispositions des présentes Conditions Générales de Vente sont indépendantes les unes des autres, et la nullité de l’une de ces dispositions n’affectera pas la validité des autres.