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Vente La Face des Rois du novembre 14 2024

Lot

Sur 23

Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748-Bruxelles, 1825), atelier de.

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Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748-Bruxelles, 1825), atelier de.

Bonaparte franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard, circa 1802-1803. Huile sur toile. H. 92,5 x L. 80,5 cm. Oeuvres en rapport - Une version d’atelier vendue chez Millon, La Face des Rois, Drouot, 23 novembre 2023, lot 15, 101 x 81,5 cm (adjugé 91.000€). - Une version d’atelier vendue chez Millon, Souvenirs historiques, Drouot, 25 novembre 2022, lot 75, 55 x 46 cm (adjugé 52.000€). La construction d’une icône En 1800, le roi d’Espagne Charles IV à travers son ambassadeur en France Ignacio Muzquiz, commande à David un portrait équestre à la gloire de Bonaparte, alors même que la paix avec ce dernier n’est pas encore signée. Cette commande donnera naissance à l’une des illustrations les plus connues d’un événement historique. Grâce à des inspirations qui résonnent dans la conscience collective, à la mise en place d’un langage artistique nouveau et à une volonté de narration introduite dans le traitement de la scène, David peint l’une des images les plus iconiques du XIXe siècle, et qui continue à s’inscrire dans le vocabulaire iconographique d’aujourd’hui. Dans ce portrait, David réalise une synthèse des influences qui l’ont marqué et qui serviront de socle à la construction de son portrait équestre de Bonaparte. Il emprunte son modelé et son traitement des postures aux modèles antiques rapportés d’Italie et placés dans le Louvre de Vivant-Denon. Ce goût pour l’art de la statuaire est renforcé chez David grâce aux dialogues artistiques qu’il établit avec les sculpteurs de son temps tels que Canova ou Chinard. Très tôt, les carnets de l’artiste révèlent des études de monuments équestres qui serviront d’inspirations pour ses représentations peintes de cavaliers, comme en témoigne le Portrait équestre de Stanislas Potocki réalisé en 1780. Quand Bonaparte indique qu’il désire un tableau le représentant calme sur un cheval fougueux, le sujet est tout choisi pour l’artiste. Ses travaux préparatoires indiquent que très tôt il choisit la figure du cheval cabré, symbole de la victoire, et s’inspire des célèbres portraits équestres qui ont participé à magnifier leur cavalier, parmi lesquels nous pouvons citer le portrait de Louis XIV par René Antoine Houasse ou encore Alexandre domptant Bucéphale par Nicolas-André Monsiau présenté au Salon de 1787. Il inscrit ainsi son œuvre dans la tradition iconographique du guerrier triomphant. Toutefois, grâce à un traitement différent de la scène et de la composition, il participe à un renouvellement de la représentation en lui apportant une énergie nouvelle. En effet, s’il reprend la posture du cheval telle que figurée dans le tableau de Monsiau, la position de la tête de l’animal apporte un élan nouveau à la composition. Par ailleurs, le travail réalisé sur le vent qui s’engouffre dans la cape de Bonaparte vient accroître le dynamisme de l’image. De même que le doigt levé, signifiant le mouvement, ajoute une impulsion nouvelle à la peinture équestre. Reprenant un langage formel proche du tableau d’Alexandre par Monsiau, David rompt néanmoins avec ce dernier quant au fond par le traitement du regard du personnage. Si Alexandre scrute l’horizon, menant ses hommes vers le champ de bataille, Bonaparte quant à lui, fixe le spectateur droit dans les yeux. Par cette composition, le vainqueur de la seconde campagne d’Italie prend à témoin l’assistance et par là même, l’Histoire. Le cadrage serré, l’horizon bas et l’absence de plan intermédiaire renforcent cette proximité avec le public et accentuent l’autonomie du personnage. Ce choix de l’artiste n’est pas anodin. Au même moment où David reçoit la commande du passage du Grand-Saint-Bernard, Charles Thévenin est commissionné par Lucien Bonaparte, alors ministre de l’Intérieur, pour une peinture reprenant le même sujet. Bien que l’œuvre ne soit présentée qu’en 1806, l’artiste travaille parallèlement à David et propose un point de vue très différent. Le tableau insiste en effet sur la bataille et la campagne militaire, Thévenin peint la future grande armée en effervescence et souligne ainsi la dimension collective de l’exploit. Au contraire de David, dont la narration ne repose que sur la magnificence d’un seul homme et participe à la création d’un héros. Dans son œuvre, ce dernier révèle sa capacité à modeler un évènement historique en image emblématique. L’intégralité de la scène dépeinte résulte d’une construction. Tout d’abord, il peint un moment auquel il n’a pas assisté. De plus, estimant que la ressemblance du modèle est secondaire, Bonaparte ne pose pas pour l’artiste. Et finalement, David déguise même l’histoire en peignant Bonaparte sur un cheval alors que sa traversée des Alpes s’est effectuée à dos de mule. Mais cette élaboration iconographique répond parfaitement à la mission qui lui est confiée, à savoir peindre « le Beau idéal », la critique comprendra d’ailleurs parfaitement la volonté de l’artiste et celle du futur empereur. Dans Gazette nationale ou le Moniteur universel du 29 prairial de l’an X (18 juin 1801) Rigo écrira : « C’est au public connaisseur qu’il appartiendra de juger l’intention du peintre qui, en rejetant tous les petits détails de la nature, s’est emparé des traits les plus caractéristiques, pour ne faire voir que le héros. David en effet n’a voulu rendre que le beau idéal de la figure, manière bien peu sentie des modernes. Mais il lui a fallu quelque courage et un amour bien vif de son art, pour sacrifier, à l’admiration de la postérité, les éloges de ses contemporains. C’est ainsi qu’Apelle a dû peindre Alexandre ; ainsi Phidias a dû représenter Alexandre ». Par cette glorification volontaire, l’artiste inscrit son modèle dans les traces des grands conquérants de l’histoire, il renforce d’ailleurs cette ambition par les inscriptions sur le tableau, où sont gravés dans la roche, dans une gradation héroïque, les noms de Charlemagne, Annibal et Bonaparte (tous trois ayant réussi l’exploit de la traversée des Alpes). Mais l’œuvre permet aussi à David de s’inscrire dans la lignée des grands artistes qui ont immortalisé l’Histoire. Cette image constitue donc une première synthèse du vocabulaire formel et substantiel mis en place ensuite par le Premier Empire, et amorce le phénomène de diffusion massive des images de l’épopée napoléonienne. La diffusion d’une image de propagande Archétype du portrait de propagande, l'œuvre a tout d’abord fait l’objet de répétitions par David et ses élèves à la demande de Bonaparte. Elle a ensuite été de nombreuses fois reproduite par diverses techniques et sur de multiples supports. Les cinq tableaux de David et de son atelier 1) La version de la Malmaison (illustration 1) La première version du tableau est commandée par la couronne espagnole en août 1800. Peinte d'octobre à janvier 1801, elle se distingue des autres versions par la cape jaune dorée qui enveloppe Bonaparte et par l’équipement du cheval composé d’une bride complète en cuir noir comprenant une muserolle, un mors de bride à branches droites ornées de bossettes sans motif et un filet. Le cheval, un pie noir avec une tache sur la tête et une autre sur le poitrail, est largement inspiré de celui qui figure dans Les Sabines. 2) La version de Berlin (illustration 2) La même année, Bonaparte commande à David une deuxième version du tableau destinée à orner le château de Saint-Cloud. Elle est exposée pendant deux mois en 1801 aux côtés du premier tableau, à l’occasion de l’exposition Les Sabines au Louvre. Vers la fin de l’année 1802, elle est envoyée à Saint-Cloud et placée dans le Salon de Mars, avant d’être accrochée au-dessus de la cheminée de la nouvelle salle du trône durant le règne de Napoléon Ier. En 1815, le tableau est enlevé comme butin de guerre sur ordre du maréchal Blücher qui l’offre ensuite au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III. D’abord placé dans la galerie de peinture du château royal de Berlin en avril 1816, il rejoint par la suite les collections du château de Charlottenburg dans lesquelles il est toujours conservé. Cette version diffère de la première par la couleur du cheval et de la cape mais également par l’abandon de la bride complète au profit d’une bride simple qui caractérisera l’ensemble des répétitions à venir. 3) La version de Versailles (illustration 3) Cette version ni signée ni datée est destinée à la bibliothèque de l’Hôtel des Invalides. Elle est placée en 1802 en grande pompe en présence de David et de son élève Rouget dont l’implication dans la réalisation des différentes versions semble être considérable. Installé dans les réserves du Louvre durant la Restauration, le tableau est transféré en 1830 au château de Saint-Cloud, avant d’être exposé en 1837 par Louis-Philippe au musée historique du château de Versailles dans la salle Marengo. 4) La version de Vienne (illustration 4) En avril 1801, David reçoit une commande émanant de Gian Battista Sommariva président du comité du gouvernement de la République cisalpine de Milan. Il demande à l’artiste une allégorie de Bonaparte donnant la paix à l’Europe et rendant son existence à la Cisalpine. Mais le prix réclamé par David conduit les Italiens à abandonner le projet. Sur proposition de Napoléon et de Vivant Denon ils acceptent à la place une répétition du franchissement du Grand-Saint Bernard. Au printemps 1803, le tableau est envoyé au palais de la République à Milan. Saisi en 1816 par les Autrichiens, il est installé au Belvédère de Vienne en 1834. Comme dans la version précédente le cheval est gris fer, ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une représentation de Marengo, monture mythique de Napoléon. David accentue ainsi l’image du héros de la campagne d’Egypte, de Marengo, et de la traversée des Alpes, qui conquiert l’Europe tel Alexandre sur son Bucéphale. 5) La deuxième version de Versailles (illustration 5) David réalise une cinquième version qu’il garde dans son atelier à Paris et qu’il emporte avec lui lors de son exil à Bruxelles. La cape de Bonaparte reprend dans cette répétition sa teinte originelle jaune-dorée. Au décès du peintre le tableau est accroché en face de son lit de mort. En 1926, il est mis en vente par la famille mais ne trouve pas d’acquéreur. Exposé au Bazar Bonne-Nouvelle en 1846 où il retient l’attention de Charles Baudelaire, il est finalement offert en 1850 par la baronne Jeanin au président Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. Faisant partie de la collection privée de l’empereur, il intègre à sa chute la collection de son cousin le Prince Napoléon. En 1979, ce dernier cède le tableau au Château de Versailles. En plus de ces répétitions exécutées par David avec l’aide de son atelier, de nombreuses copies sont peintes. Dès 1807, Jean-Baptiste Mauzaisse réalise une copie de la première version de Versailles. Il sera suivi par Anne François Arnaud en 1816 (musée de Troyes, dépôt au musée Napoléon Ier de Brienne-le-Château) et Georges Rouget 1840, copie destinée à l’Hôtel des Invalides. Cette diffusion de l’image ne se limite pas à la France et à l’Europe puisque les peintres américains Charles Lawrence et Samuel Moon copient également le tableau, respectivement en 1824 et en 1827. Cette propagation de l’image est également largement opérée par la gravure. Dès 1805, de nombreuses estampes sont imprimées, illustrant à la fois les ouvrages d’Histoire et ceux d’Histoire de l’art. L’image du portrait équestre de Napoléon investit alors tous les supports artistiques accomplissant ainsi sa mission d’œuvre de propagande. En 1806, la seconde version (dite de Berlin) est envoyée à la manufacture des Gobelins afin d’être reproduite en tapisserie, avant d’être transférée à Sèvres où la production céramique s’empare également de l’image. L’atelier de David et le passage du Grand Saint-Bernard Notre tableau s’inscrit dans le phénomène de copie du maître par ses élèves, comme en témoignent notamment la toile de Jérôme Martin Langlois conservée à Versailles (MV 1567), ou encore celle de Marie Guillemine Benoist conservée en mains privées, réalisées par des élèves de David dans son atelier. Il s’agit donc ici sans aucun doute d’une œuvre réalisée dans l’atelier de David par l’un de ses disciples. L'œuvre semble avoir été reproduite d’après la version de Vienne. En effet, la couleur de la cape ainsi que la robe du cheval permettent d’éliminer les versions de Malmaison, de Berlin ainsi que la seconde version de Versailles. Restent la version de Vienne et la première version de Versailles. Or la palette chromatique rapproche notre copie de celle de Vienne. De plus, la couleur bleu foncé de la sangle sur le ventre du cheval ainsi que le travail de la crinière confirment cette hypothèse. Notre peinture ayant été réalisée d’après nature et l’original ayant été envoyé le 29 mars 1803 par Vivant Denon au palais de la République de Milan, il est possible d’avancer une date de réalisation avant l’expédition, soit avant 1803. Littérature - Bordes Philippe, Jacques-Louis David, Empire to exil, catalogue de l'exposition du Getty Museum (Fév.-Avril 2005) puis du Clark Art Institute (Juin-Sept. 2005), Yale U.P., 2005. - Bordes Philippe, Jacques-Louis David et ses élèves : les stratégies de l’atelier, Perspective, 1, 2014, pp. 99-112. - Dayot Armand, Napoléon raconté par l'image, d'après les sculpteurs, les graveurs et les peintres, Hachette, 1895, Paris.
CONDITIONS DE VENTE Les présentes Conditions Générales de Vente sont applicables, pour les dispositions qui les concernent, à toute personne portant ou souhaitant porter des enchères, directement ou par personne interposée, à l’occasion de la vente volontaire de meubles aux enchères publiques qui y est soumise, ainsi qu’à toute personne remportant les enchères. DÉFINITIONS Ci-après, les termes suivants sont définis comme suit : Vente : la vente volontaire de meubles aux enchères publiques organisée par Millon soumise aux présentes conditions générales de vente ; Catalogue : liste des Lots proposés à la Vente et informations les concernant sur tout support édité par Millon ; Lot : bien ou ensemble de biens proposés à la Vente sous un seul numéro au Catalogue ; Commissaire-Priseur : personne chargée par Millon de recevoir les enchères au cours de la Vente et d’adjuger les Lots ; Vendeur : personne ayant mandaté Millon pour vendre son bien dans le cadre de la Vente ; Prix de Réserve : prix convenu entre le Vendeur et Millon en-dessous duquel le Lot ne peut être adjugé ; Ordre d’Achat : pouvoir donné à Millon par toute personne intéressée d’enchérir pour son compte sur un Lot déterminé jusqu’à un montant déterminé ; Ordre d’Achat Irrévocable : offre ferme, définitive, irrévocable et inconditionnelle d’achat d’un Lot émise par toute personne intéressée, avec instruction donnée à Millon d’enchérir progressivement pour son compte jusqu’au montant de cette offre, sans que le Lot ne puisse lui être adjugé à un prix inférieur à ce montant, et moyennant des conditions financières particulières définies entre les parties ; Adjudicataire : personne ayant porté, directement ou par personne interposée, la plus haute enchère avant la clôture des enchères par le Commissaire-Priseur, et acheteur du Lot adjugé ; Adjudication : moment de formation du contrat de vente entre le Vendeur et l’Adjudicataire, à la clôture des enchères par le Commissaire-Priseur, dès lors que la dernière enchère émise est supérieure ou égale à l’éventuel Prix de Réserve ; Prix d’Adjudication : prix dit « au marteau » dont le montant correspond à celui de la dernière enchère portée avant que le Commissaire-Priseur clôture les enchères et adjuge le Lot au dernier enchérisseur ; Commission d’Adjudication : frais dus par l’Adjudicataire à Millon correspondant à un pourcentage du Prix d’Adjudication, majoré de la TVA applicable ; Prix de Vente : addition du Prix d’Adjudication et de la Commission d’Adjudication ; Plateformes Digitales : toute plateforme de vente aux enchères en ligne susceptible d’être autorisée par Millon à recevoir des enchères au cours de la Vente, et notamment « www.interencheres.com » et « www.drouot.com » ; Enchères par Téléphone : enchères portées en salle par l’intermédiaire d’un membre du personnel de Millon en communication téléphonique avec l’enchérisseur ; Enchères Exclusivement en Ligne : enchères portées sans que l’enchérisseur ne puisse assister en personne à la Vente, à défaut de mise à disposition d’une salle dédiée et d’organisation d’une exposition publique des Lots. INFORMATIONS ET GARANTIES Tous les Lots sont vendus dans l’état où ils se trouvent au moment de leur Adjudication, avec leurs potentiels défauts et imperfections. Le fait que la description ne comporte pas d’information particulière sur l’état d’un Lot ne signifie pas que ce Lot est exempt de défauts ou d’imperfections. Les informations figurant au Catalogue sont renseignées par Millon et les experts indépendants mentionnés au Catalogue, et peuvent être modifiées par rectifications, notifications et/ou déclarations formulées avant la mise aux enchères des Lots, et portées au procès-verbal de la Vente. Les informations figurant au Catalogue, notamment les caractéristiques, les dimensions, les couleurs, l’état du Lot, les incidents, les accidents et/ou les restaurations affectant le Lot ne peuvent être exhaustives, traduisent l’appréciation subjective de l’expert qui les a renseignées, et ne peuvent donc suffire à convaincre tout intéressé d’enchérir sans avoir inspecté personnellement le Lot, dès lors qu’il aura fait l’objet d’une exposition publique. Pour tous les Lots dont le montant de l’estimation basse figurant dans le Catalogue est supérieur à 2 000 euros, un rapport de condition sur l’état de conservation pourra être mis à disposition de tout intéressé à sa demande. Toutes les informations figurant dans ce rapport restent soumises à l’appréciation personnelle de l’intéressé. 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L’interruption d’un service de Plateforme Digitale au cours de la Vente ne justifie pas nécessairement l’interruption de la Vente par le Commissaire-Priseur. Dans le cadre des Ventes simultanément en salle et en ligne, en cas d’enchères concomitantes, l’enchère portée dans la salle de vente est prioritaire sur l’enchère portée sur une Plateforme Digitale. PALIERS D’ENCHERES ET ADJUDICATION Les paliers d’enchères ou incréments sont définis à la discrétion du Commissaire-Priseur en charge de la Vente. Si le montant d’une enchère est jugé insuffisant, incohérent avec le montant de la précédente enchère ou de nature à perturber la bonne tenue, l’équité et le rythme de la vente, le Commissaire-Priseur peut décider de ne pas la prendre en compte. L’Adjudication est matérialisée par le coup de marteau et le prononcé du mot « adjugé » par le Commissaire-Priseur et/ou de l’affichage du mot « adjugé » dans le cadre des enchères sur les Plateformes Digitales. Le prononcé du mot « adjugé » prévaut sur l’affichage du mot « adjugé ». En cas d’enchère portée entre le coup de marteau et le prononcé du mot « adjugé », le Commissaire-Priseur reprendra les enchères. En cas de contestation sur l’Adjudication d’un Lot, c’est-à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une enchère équivalente, soit à haute voix, soit par signe, et réclament en même temps le Lot après le prononcé du mot « adjugé », ledit Lot sera remis aux enchères au prix proposé par les enchérisseurs concurrents, et tout le public présent sera admis à enchérir de nouveau. RESPONSABILITÉ DES ENCHERISSEURS En portant une enchère sur un Lot, directement ou par personne interposée, les enchérisseurs assument la responsabilité personnelle de régler le Prix de Vente additionné de tous droits ou taxes exigibles. Les enchérisseurs sont réputés agir en leur nom et pour leur propre compte sauf indication écrite contraire transmise à Millon avant la Vente. Sous réserve de la décision du Commissaire-Priseur habilité, et sous réserve que l’enchère finale soit supérieure ou égale au Prix de Réserve, le dernier enchérisseur deviendra Adjudicataire. Les Lots adjugés sont sous l’entière responsabilité de l’Adjudicataire dès le moment de l’Adjudication. FRAIS À LA CHARGE DE L’ADJUDICATAIRE L’Adjudicataire paiera à Millon, en sus du Prix d’Adjudication, une Commission d’Adjudication égale à un pourcentage du Prix d’Adjudication dégressive par tranche définit comme suit : 25 % HT (soit 30 % TTC*) entre 2.501 € et 500.000 € ; Sauf pour : La tranche inférieure à 2.500 € : 27,5 % HT (soit 33% TTC*) ; Puis dégressivité comme suit : 20,83 % HT (soit 25% TTC*) entre 500.001 € à 1.500.000 € ; 16,66 % HT (soit 20% TTC*) sur la tranche supérieure à 1.500.001 €. En outre, la Commission d’Adjudication est majorée comme suit dans les cas suivants : 3% HT en sus (soit 3,6% TTC*) pour les Lots acquis via la Plateforme Digitale Live « www.interencheres.com » (v. CGV de la plateforme « www.interencheres.com ») + 0.45% HT (soit 0,54 % TTC*) de prestation cyber-clerc ; 1,5% HT en sus (soit 1,8% TTC*) pour les Lots acquis sur la Plateforme Digitale Live « www.drouot.com » (v. CGV de la plateforme « www.drouot.com ») + 0.45% HT (soit 0,54 % TTC*) de prestation cyber-clerc ; 3% HT en sus (soit 3,6% TTC*) pour les Lots acquis via la Plateforme Digitale Live « www.invaluable.com » (v. CGV de la plateforme « www.invaluable.com ») + 0.45% HT (soit 0,54 % TTC*) de prestation cyber-clerc ; Pour les ventes complètement dématérialisées, Exclusivement en Ligne, réalisées via la plateforme « Drouotonline.com », les frais de vente à la charge de l’acheteur sont majorés de 3% HT du prix d’adjudication (cf. CGV de la plateforme Drouotonline.com). Par exception, pour toutes les ventes ayant lieu au garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis-Armand à Neuilly-sur-Marne (93330), la Commission d’Adjudication est de 29,17% HT (soit 35% TTC*), majorés des frais de délivrance de 2,40€ TTC par lot. *Taux de TVA en vigueur : 20% RÉGIME DE TVA APPLICABLE Conformément à l’article 297-A du code général impôts, Millon est assujettie au régime de la TVA sur la marge. Comme rappelé par le Conseil des maisons de vente, autorité de régulation du secteur, « la TVA sur la marge (la marge étant en pratique constituée de la somme des frais acheteurs, vendeurs et des frais récupérés) ne donne pas droit à récupération par l’acheteur. L’opérateur de vente ne doit pas faire ressortir de TVA sur le bordereau de vente remis à l’adjudicataire (pas de mention HT ou TTC ni de détail de la partie TTC des frais d’acquisition) ». PAIEMENT DU PRIX DE VENTE La vente aux enchères publiques est faite au comptant et l’Adjudicataire doit s’acquitter du Prix de Vente immédiatement après l’Adjudication, indépendamment de sa volonté de sortir son Lot du territoire français (v. infra « La sortie du territoire français »). L’Adjudicataire doit s’acquitter personnellement du Prix de Vente et notamment, en cas de paiement depuis un compte bancaire, être titulaire de ce compte. Pour tout règlement de facture d’un montant supérieur à 10.000 €, l’origine des fonds sera réclamée à l’Adjudicataire conformément à l’article L.561-5, 14° du Code monétaire et financier. Le paiement pourra être effectué comme suit : en espèces, pour les dettes (montant du bordereau) d’un montant global inférieur ou égal à 1 000 € lorsque le débiteur a son domicile fiscal en France ou agit pour les besoins d'une activité professionnelle, et pour les dettes d’un montant global inférieur ou égal à 15 000 € lorsque le débiteur justifie qu'il n'a pas son domicile fiscal sur le territoire de la République française et n'agit pas pour les besoins d'une activité professionnelle. Aucun paiement fractionné en espèce à hauteur du plafond et par un autre moyen de paiement pour le solde, ne peut être accepté. par chèque bancaire ou postal, avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité (délivrance différée sous vingt jours à compter du paiement ; chèques étrangers non-acceptés) ; par carte bancaire, Visa ou Master Card ; par virement bancaire en euros, aux coordonnées comme suit : DOMICILIATION : NEUFLIZE OBC 3, avenue Hoche - 75008 Paris IBAN FR76 3078 8009 0002 0609 7000 469 BIC NSMBFRPPXXX par paiement en ligne : https://www.millon.com/a-propos/payer-en-ligne/paris ; Les Adjudicataires ayant enchéri via la plateforme Live « www.interencheres.com », seront débités sur la Carte Bancaire enregistrée lors de leur inscription pour les bordereaux de moins de 1200 € dans un délai de 48 heures suivant la fin de la Vente sauf avis contraire. En cas d’achat de plusieurs lots, sauf indication contraire de l’acheteur au moment du paiement partiel, celui-ci renonce au bénéfice de l’article 1342-10 du code civil et laisse à Millon le soin d’imputer son paiement partiel sur ses différentes dettes de prix, dans l’intérêt des parties et en recherchant l’efficacité de toutes les ventes contractées. RETARD DE PAIEMENT Au-delà de 30 jours suivant la Vente, tout retard de paiement entraînera des pénalités de retard égales à 3 fois le taux d’intérêt légal ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 €. Millon est abonnée au service TEMIS permettant la consultation et l’alimentation du fichier des restrictions d’accès aux ventes aux enchères (« Fichier TEMIS ») mis en œuvre par la société Commissaires-Priseurs Multimédia (CPM), S.A ayant son siège social sis à (75009) Paris, 37 rue de Châteaudun (RCS Paris 437 868 425). Tout Prix de Vente demeuré impayé auprès de Millon ou ayant fait l’objet d’un retard de paiement est susceptible de faire l’objet d’une inscription au fichier TEMIS Pour toute information complémentaire, merci de consulter la politique de protection des données de TEMIS : https://temis.auction/statics/politique-protection-dp-temis.pdf DÉFAUT DE PAIEMENT En cas de défaut de paiement, lorsque la vente est résolue ou le bien revendu sur réitération des enchères en application des dispositions de l’article L.321-14 du code de commerce, l’Adjudicataire défaillant devra payer à Millon une indemnité forfaitaire égale au montant de la Commission d’Adjudication dont il était redevable, majorée des pénalités de retard égales à 3 fois le taux d’intérêt légal au-delà de 30 jours suivant la Vente, ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 €. En cas de défaut de paiement, lorsque le bien est revendu sur réitération des enchères en application des dispositions de l’article L.321-14 du code de commerce, l’Adjudicataire défaillant devra également payer à Millon, agissant pour le compte du vendeur, la différence entre le premier Prix d’Adjudication et le second Prix d’Adjudication, si ce dernier est inférieur au premier, sans préjudice des dommages et intérêts susceptibles d’être dus au Vendeur et à Millon. Millon se réserve également le droit de procéder à toute compensation avec les sommes dues par l’Adjudicataire défaillant ou à encaisser les chèques de caution. ENLÈVEMENT DES LOTS, ASSURANCE, MAGASINAGE ET TRANSPORT Millon ne remettra les Lots vendus à l’Adjudicataire qu’après encaissement de l’intégralité du Prix de Vente. Il appartient à l’Adjudicataire de faire assurer les Lots dès le moment de leur Adjudication car il supporte les risques de perte, vol, dégradations ou autres dès ce moment conformément à l’article 1196 du code civil. Millon décline toute responsabilité quant aux dommages eux-mêmes, y compris les dommages causés aux encadrements et verres, et à la défaillance de l’Adjudicataire pour couvrir ces risques. Il est conseillé aux Adjudicataires de procéder à un enlèvement rapide de leurs lots. Les socles de présentation ne font pas partie intégrante du Lot. RETRAIT DIFFÉRÉ DES ACHATS ET STOCKAGE Sauf indication contraire, le retrait des Lots a lieu au siège de Millon situé au 19, rue de la Grange-Batelière à Paris (75009). Millon assurera la gratuité du stockage pendant 30 jours à compter de la Vente. Passé ce délai, des frais de stockage et de transfert de nos locaux vers le garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis Armand à Neuilly-sur-Marne (93330) seront facturés à raison de : 10 € HT (soit 12 € TTC*) / Lot / semaine révolue pour un volume supérieur à 1 m3 ; 7 € HT (soit 8,40 € TTC*) / Lot / semaine révolue pour un volume inférieur à 1 m3 ; 5 € HT (soit 6 € TTC*) / Lot / semaine révolue pour un volume « tenant dans le creux de la main ». Concernant les ventes intitulées « Les Aubaines », et toutes celles réalisées dans le garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis Armand à Neuilly-sur-Marne (93330), la gratuité n’excèdera pas 7 jours à compter de la Vente. Concernant les ventes en Salle VV (3, rue Rossini, 75009 PARIS), les meubles, tapis et objets volumineux seront transférés dans le garde-meuble de Millon situé au 116, boulevard Louis Armand à Neuilly-sur-Marne (93330) et à la disposition des Adjudicataires après paiement du Prix de Vente. Ces conditions et frais ne concernent pas les Lots déposés au magasinage de l'Hôtel Drouot dont le coût dépend de l'Hôtel Drouot lui-même (cf. Paragraphe Ventes et stockage à Drouot). *Taux de TVA en vigueur : 20% TRANSFERT POUR RETRAIT HORS DU LIEU DE STOCKAGE Toute demande de transfert de Lots entre les différentes adresses parisiennes et/ou le garde-meuble de Millon sera facturée : 15 € HT (soit 18 € TTC*) par bordereau n’excédant pas 5 objets de petits gabarits ; 40 € HT (soit TTC*) par bordereau n’excédant pas 5 objets et jusqu’à 1 m3. Pour un volume d’achats supérieur, toute demande de transfert ne pourra être effectuée qu’après acceptation d’un devis. Les meubles meublants sont exclus des lots dits « transférables par navette » mais pourront faire l’objet de devis de livraison. Si les Lots transférés ne sont pas réclamés dans un délai de 7 jours après leur enregistrement dans les locaux de destination, ils seront renvoyés vers le garde-meuble de Millon sans possibilité de remboursement et la période de gratuité de stockage reprendra à compter du jour de la Vente. Un stockage de longue durée peut être négocié avec Millon. POUR TOUT RENSEIGNEMENT : 116, Bd Louis Armand, 93330 Neuilly-sur-Marne 116@millon.com Aucune livraison ni aucun enlèvement des lots ne pourra intervenir sans le règlement complet des frais de mise à disposition et de stockage. *Taux de TVA en vigueur : 20 % VENTES ET STOCKAGE A L’HOTEL DROUOT Dans le cadre des ventes ayant lieu à l’Hôtel Drouot, les meubles, tapis et objets volumineux ou fragiles seront stockés au service Magasinage de l’Hôtel Drouot situé au 6bis, rue Rossini à Paris (75009). Le service Magasinage de l’Hôtel Drouot est un service indépendant de Millon. Ce service est payant, et les frais sont à la charge de l’Adjudicataire (renseignements et prises de rendez-vous pour les retraits : magasinage@drouot.com). EXPEDITION DES ACHATS Le service logistique de Millon propose la livraison des Lots à l’issue de la Vente à Paris et dans un rayon de 40 km autour de Paris. Toute demande de devis est à adresser à : livraison@millon.com Pour les expéditions en dehors de ce périmètre, MILLON recommande de faire appel à son transporteur partenaire (THE PACKENGERS - hello@thepackengers.com). En tout état de cause, l’expédition, la manutention et le magasinage du Lot lors de son transport par un tiers n’engagent pas la responsabilité de Millon. Si Millon accepte de s’occuper de l’expédition d’un bien à titre exceptionnel, sa responsabilité ne pourra être engagée en cas de perte, de vol ou d’accidents dont les risques sont à la charge de l’Adjudicataire. Cette expédition ne sera effectuée qu’après réception d’une lettre déchargeant Millon de sa responsabilité à cet égard, et sera à la charge financière exclusive de l’Adjudicataire, qui devra souscrire une assurance à cet égard. VENTES EXCLUSIVEMENT EN LIGNE Le droit de rétractation est applicable dans le cadre des ventes réalisées à l’issue d’Enchères Exclusivement en Ligne entre un Vendeur professionnel et un Adjudicataire consommateur au sens de l’article liminaire du code de la consommation. Le consommateur dispose d’un délai de quatorze jours à compter du lendemain de la date de réception du Lot qui lui a été adjugé pour exercer son droit de rétractation, et ce délai est prorogé au premier jour ouvrable suivant s’il expire un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, conformément à l’article L.221-18 du code de la consommation. Le consommateur exerce son droit de rétractation en informant Millon de sa décision de se rétracter par l’envoi, avant l’expiration du délai précité, du formulaire annexé à l’article R.212-1 du code de la consommation reproduit ci-dessous : MODÈLE DE FORMULAIRE DE RÉTRACTATION (Veuillez compléter et renvoyer le présent formulaire uniquement si vous souhaitez vous rétracter du contrat.) A l'attention de [le professionnel insère ici son nom, son adresse géographique et son adresse électronique] : Je/nous (*) vous notifie/notifions (*) par la présente ma/notre (*) rétractation du contrat portant sur la vente du bien (*)/pour la prestation de services (*) ci-dessous : Commandé le (*)/reçu le (*) : Nom du (des) consommateur(s) : Adresse du (des) consommateur(s) : Signature du (des) consommateur(s) (uniquement en cas de notification du présent formulaire sur papier) : Date : (*) Rayez la mention inutile. Ce formulaire doit être envoyé à l’adresse suivante : MILLON, 19 rue de la Grange Batelière, 75009 Paris Dans un délai de quatorze jours à compter de la communication de sa décision de se rétracter, le consommateur devra restituer le Lot à l’adresse ci-dessus, à ses frais. Le Lot restitué devra être strictement dans le même état qu’au moment de son Adjudication. La restitution du Lot et la rétractation de la vente seront refusées s’il n’est pas restitué dans le délai de quatorze jours susmentionné ou s’il se trouve dans un état différent de celui dans lequel il était au moment de son Adjudication. Millon remboursera le Prix de Vente à l’Adjudicataire au jour de la réception du bien, ou au jour de la réception de la preuve de l’expédition du bien, conformément à l’article L.221-24 du code de la consommation. A compter du paiement, l’Adjudicataire dispose d’un délai de quarante-huit heures pour venir prendre livraison de son Lot. IMPORTATION TEMPORAIRE Les Adjudicataires des Lots signalés par un symbole  « * » devront s’acquitter, en sus de la Commission d’Adjudication, de la TVA à l’import (5,5 % du Prix d’Adjudication en principe, et 20% du Prix d’Adjudication pour les bijoux et montres, les automobiles, les vins et spiritueux et les multiples). LA SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS La sortie d’un Lot de France peut être conditionnée à une autorisation administrative. La vente du Lot à l’Adjudicataire est parfaite indépendamment de l’obtention de l’éventuelle autorisation administrative nécessaire à son exportation, et le retard ou le refus de délivrance de l’autorisation administrative ne justifiera ni l’annulation de la vente, ni la résolution de la vente, ni aucun paiement différé du Prix de Vente. L’Adjudicataire est seul responsable de la demande d’autorisation administrative de sortie de territoire de son Lot Si Millon est sollicitée par l’Adjudicataire pour initier cette demande d’autorisation administrative, les frais engagés seront à la charge de l’Adjudicataire et ce service sera rendu par Millon sans aucune garantie de résultat. Les formalités d’exportation (demandes de certificat pour un bien culturel, licence d’exportation, permis d’exportation de la DRIEAT) des Lots assujettis sont du ressort de l’Adjudicataire. EXPORTATION APRÈS LA VENTE Conformément au Bulletin officiel des Finances publiques BOI-TVA-SECT-90-50, « les exportations de biens vendus aux enchères publiques sont exonérées de la TVA en vertu de l'article 262-I du CGI. L'exonération est justifiée dans les conditions de droit commun exposées au BOI-TVA-CHAMP-30 et suivants ». La TVA collectée sur la Commission d’Adjudication ou celle collectée au titre d’une importation temporaire du Lot peuvent alors être remboursée à l’Adjudicataire dans les délais légaux sur présentation des documents qui justifient l’exportation du lot concerné. Dans ce cas, l’acheteur devra fournir à Millon le « document administratif unique » (DAU) visé par le service des douanes ou, le cas échéant, un autre document en tenant lieu. La preuve de l'exportation est apportée au moyen du document justificatif de l'exportation dûment visé par le bureau de douane de sortie de la Communauté européenne (CGI, ann. IV, art. 24 ter). PRÉEMPTION DE L’ÉTAT FRANÇAIS L’État français dispose, dans certains cas définis par la loi, d’un droit de préemption des œuvres vendues aux enchères publiques. Dans ce cas, l’État français se substitue au dernier enchérisseur sous réserve que la déclaration de préemption formulée par le représentant de l’Etat dans la salle de vente soit confirmée dans un délai de quinze jours à compter de la Vente. Millon ne pourra être tenu responsable des décisions de préemptions de l’État français. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE La vente d’un Lot n’emporte pas cession des droits d’auteur, et notamment des droits de reproduction ou de représentation de l’œuvre, dont il peut constituer le support matériel. DONNEES PERSONNELLES Millon s'engage à assurer la protection des données personnelles collectées dans le cadre de l’organisation de Ventes aux enchères publiques, dans les conditions définies par la politique de confidentialité consultable sur le site de Millon à l’adresse suivante : https://www.millon.com/infos-legales/confidentialite Toute personne portant ou souhaitant porter des enchères est invitée à consulter la politique de confidentialité sur le site de Millon pour toute information relative au traitement, à la collecte, au stockage de ses données personnelles ainsi que pour prendre connaissance de l’étendue de ses droits. Dans le cadre de ses activités de ventes aux enchères, Millon peut être amenée à collecter des données à caractère personnel concernant les personnes portant ou souhaitant porter des enchères, et les personnes remportant ces enchères. Ces personnes disposent d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition sur leurs données personnelles en s’adressant directement à Millon. Millon pourra utiliser ces données à caractère personnel afin de satisfaire à ses obligations légales et, sauf opposition des personnes concernées, dans l’exercice de ses activités (notamment des opérations commerciales et de marketing). Ces données pourront également être communiquées aux autorités publiques dès lors que la règlementation l’impose. REGLEMENT DES LITIGES En cas de litige avec Millon, toute personne physique ou morale a la possibilité d’adresser une réclamation à Monsieur Yves Micolet, commissaire du gouvernement près le Conseil des maisons de vente, par courrier au 19, avenue de l’Opéra à Paris (75009), ou en ligne via le site internet du Conseil des maisons de vente (www.conseilmaisonsdevente.fr). DISPOSITIONS DIVERSES Les présentes Conditions Générales de Vente, la Vente et ses suites, dont le contrat de vente formé à l’issue des enchères, sont régies par le droit français. Les enchérisseurs, les Adjudicataires, ou leurs mandataires, acceptent que toute contestation relative à la Vente relève de la compétence exclusive des tribunaux français. Toutes les dispositions des présentes Conditions Générales de Vente sont indépendantes les unes des autres, et la nullité de l’une de ces dispositions n’affectera pas la validité des autres.

Estimation

30 000 € - 50 000 €

Adjugé à

30 000 €

Département

  • Address  

    MILLON Benelux
    Rue Blaes, 32
    Bruxelles 1000
    Belgique

  • Téléphone   0032 456 07 11 40
  • Email   benelux@millon.com

Notre équipe

Clemence culot

Clémence CULOT

Maxime Charron - Expert en Art Russe et Souvenirs Historiques

Maxime CHARRON

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