Né en 1973 au Royaume-Uni, Tom Young poursuit dans les années 1990 des études d'art et d'architecture au sein de l'Uppingham School, la Nowich School of Art ainsi qu'à l'Université de Newcastle. Il travaille aujourd'hui entre Londres et Beyrouth. "My architectural training informs my interest in light and space. I make sketches from life, and often supported by photos, filter these experiences through memory in the studio. I combine thick impasto oil and thin watercolour washes. Paint is brushed, dripped, flicked, scraped, slashed and wiped to achieve visceral expressions of meaning and movement. I'm interested in blurring the boundaries between realism and abstraction, and the paradox of capturing a sense of time and inner light in a still image. I explore the symbolism of narrative motifs, suggesting dramatic contrasts in the city and the coexistence of pain and joy. I often suggest childhood memories, the collective amnesia that often happens during and after challenging events and the resilience of the human spirit in the face of adversity. Whilst these are the main concerns of my studio practice, I often exhibit paintings as site specific installations which grow from the buildings I work in. My exhibitions are immersive experiences which go well beyond the illusion of a two dimensional image. By transforming abandoned spaces into living centers of creativity, I hope to preserve precious heritage and memory which is under threat from profit driven development and contribute something positive to the place I live in. This concern for wider society informs my collaborations with disadvantaged children. Art doesn't exist in isolation. Where religion and politics divide us, Art offers us a common ground and a peaceful path of expression." "c'est ma formation d'architecte qui a nourri mon intérêt pour la lumière et l'espace. Je réalise des croquis d'après nature, et souvent, en m'appuyant sur des photos, je m'empare de ces expériences une fois en studio en explorant le souvenir que j'en possède. Je combine de l’huile d’empâtement épaisse et de fins lavis d’aquarelle. La peinture est brossée, coulée, effleurée, grattée, coupée et essuyée pour obtenir des expressions viscérales de sens et de mouvement. Je souhaite brouiller les frontières entre réalisme et abstraction. Je m'intéresse au processus paradoxal de capturer une sensation de temps et de lumière au sein d'une image fixe. J'explore le symbolisme des motifs narratifs, les contrastes dramatiques tels qu'ils existent dans la ville et la coexistence paradoxale de la douleur et de la joie. Je suggère souvent les souvenirs d'enfance, l'amnésie collective qui survient souvent pendant et après des événements difficiles et la résilience de l'esprit humain face à l'adversité. Bien que ce soient les principales préoccupations de ma pratique en atelier, j'expose souvent des peintures sous forme d'installations spécifiques à un site qui se développent à partir des bâtiments dans lesquels je travaille. Mes expositions sont des expériences immersives qui vont bien au-delà de l'illusion d'une image bidimensionnelle. En transformant des espaces abandonnés en centres vivants de créativité, j'espère préserver une mémoire et un patrimoine précieux que menace un développement axé sur le profit. Je souhaite apporter quelque chose de positif à cet endroit où je vis. C'est ce même souci social qui me guide de manière générale et informe mes projets, notamment mes collaborations entreprises avec des enfants défavorisés. L'art n'existe plus dans l'isolement. Là où la religion et la politique nous divisent, l’art nous offre un terrain d’entente et un chemin d’expression paisible."