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Coran : livre religieux et objet d’art
Livre sacré de l’islam révélant la parole de Dieu, le Coran est révélé en pendant 23 ans par l’ange Gabriel. Le Coran est écrit en arabe classique et se divise en 114 sourates.
Le Coran a été compilé sous le califat d’Abou Bakr, puis a été standardisé. Il existe des traductions du texte, mais la langue arabe reste celle de la prière et des pratiques religieuses. L’interprétation et l’exégèse, comme dans nombre de religion, sont importantes, on les appelle Tafsir.
Certains corans sont particulièrement anciens comme le manuscrit de Sana’a, le manuscrit de Birmingham ou celui de Samarcande.
Les corans anciens ou particulièrement ornés sont très recherchés par les collectionneurs. Un coran du XVème siècle de l’époque timuride a ainsi été vendu à prix d’or. Les corans ottomans, ornés d’enluminures et aux belles reliures sont également très recherchés.
Les Styles de calligraphie d'un coran ancien
Reconnaître un Coran ancien peut être un processus complexe, nécessitant des connaissances approfondies en matière de manuscrits anciens, de calligraphie arabe et d'histoire islamique. Voici quelques éléments à prendre en compte pour identifier un Coran ancien :
La calligraphie arabe : Les Corans anciens sont souvent écrits dans une calligraphie arabe traditionnelle qui peut varier en style. La calligraphie islamique classique est complexe et artistique, avec des variations telles que le Kufique, le Naskh, le Thuluth, et le Muhaqqaq. Examiner la calligraphie peut vous aider à estimer l'âge du manuscrit et sa provenance.
Les matériaux et l'encre : Les anciens manuscrits coraniques étaient généralement écrits sur des matériaux de haute qualité, tels que le parchemin ou le papier spécial. L'encre utilisée était souvent faite à la main et peut présenter des variations dans les tons de noir.
L'état de conservation : Les manuscrits anciens peuvent montrer des signes d'usure, de déchirure ou de restauration. Un manuscrit en bon état peut avoir plus de valeur. Cependant, certaines imperfections ne nuisent pas à la valeur de votre ouvrage.
La provenance et l'histoire : Il est essentiel de connaître l'origine du manuscrit et son histoire. Les manuscrits anciens avec des histoires documentées sont généralement plus faciles à authentifier. Les collections de musées et les archives spécialisées sont souvent de bonnes sources.
Les signes diacritiques et la ponctuation : La présence de signes diacritiques (tels que les points et les voyelles) peut être un indicateur d'ancienneté, car ils ont été introduits plus tard dans l'histoire de l'écriture coranique pour faciliter la récitation correcte du texte.
Les illustrations et les motifs : Certains Corans anciens peuvent être ornés de motifs artistiques ou d'illustrations, bien que l'islam traditionnel interdise généralement la représentation figurative.
Le colophon : Le colophon est une inscription à la fin du manuscrit qui indique des informations sur son copiste, sa date de création et d'autres détails importants. Cela peut être une source précieuse d'informations pour l'authentification.
L'expertise professionnelle : Enfin, si vous avez des doutes quant à l'authenticité d'un Coran ancien, il est recommandé de consulter un expert ou un spécialiste en manuscrits anciens, en histoire islamique ou en calligraphie arabe pour une évaluation professionnelle.
L'authentification de Corans anciens est un domaine spécialisé, et il peut être difficile de le faire sans l'aide d'experts qualifiés. Si vous pensez avoir en votre possession un Coran ancien, il est essentiel de chercher l'avis de professionnels pour en établir l'authenticité et la valeur.

Les maîtres de la calligraphie
Plusieurs calligraphes renommés ont laissé leur empreinte dans le monde des Corans anciens. Leurs œuvres sont recherchées par les collectionneurs et les institutions. Voici quelques-uns des artistes les plus célèbres :
Afiz Osman : Originaire de Turquie, Afiz Osman était un maître de la calligraphie thuluth. Ses œuvres sont particulièrement prisées pour leur beauté et leur élégance. Une calligraphie de celui-ci était estimée environ 4000 euros il y a presque dix ans.
Shaykh Hamdullah : Connu comme le père de la calligraphie ottomane, Shaykh Hamdullah a créé un style unique qui est encore étudié aujourd'hui. Un Coran enluminé par cet artiste a été estimé récemment entre 40 000 et 60 000 livres.
Admed Karaisari : Originaire de Turquie, Admed Karaisari a laissé un héritage durable dans le monde de la calligraphie. Ses œuvres se caractérisent par leur complexité et leur beauté.
De nombreux autres enlumineurs et calligraphes sont connus du monde des enchères et recherchés par les collectionneurs : Yabya bin Muhammad ibn Umar a vu l’un de ses Coran vendu près de 2,3 millions de dollars. De nombreux manuscrits sont également restés anonymes, ce qui n’empêche pas leurs prix d’atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.
Estimer la valeur d’un Coran ancien
L'estimation de la valeur d'un Coran ancien repose sur plusieurs facteurs clés. Voici les éléments à prendre en compte :
Écriture et calligraphie : Le style de calligraphie utilisé, la qualité de l'exécution et la beauté de l'écriture sont des facteurs essentiels pour déterminer la valeur d'un Coran ancien.
Histoire et provenance : L'histoire du manuscrit, y compris son origine et son parcours à travers le temps, peut avoir un impact significatif sur sa valeur.
Feuillets et état : L'état général du manuscrit, y compris la présence de déchirures, de tâches ou de réparations, joue un rôle dans l'estimation de sa valeur.
Reliure et cartouches : La qualité de la reliure et la présence de cartouches décoratifs peuvent augmenter la valeur d'un Coran ancien.
Contenu : Certains Corans anciens contiennent des éléments spéciaux, comme des sourates particulières ou des colophons, qui peuvent influencer leur valeur.
Restaurations : Il est important de noter que de nombreux Corans anciens ont fait l'objet de restaurations au fil des siècles. La restauration est un art en soi et peut améliorer l'apparence et la durabilité d'un manuscrit. Cependant, des restaurations mal faites peuvent affecter la valeur d'un Coran ancien.
En examinant ces éléments vous détenez toutes les clés pour estimer votre coran en vous référant à des résultats de vente. Comprendre et interpréter ces différents points peut cependant être difficile, ce pour quoi nous vous recommandons de profiter de l’avis d’un expert
Vente record d’un coran ancien
Le quatrième Juz d'un Coran Princier, commandé pour le fils du calife Abû al-`Abbâs "an-Nasir li-Dîn Allah" (r. 1180-1225), datant de 588 de l'Hégire (1192-93) à Bagdad, Califat abbasside, a été adjugé à un montant significatif de 160 000 euros lors d'une récente vente aux enchères. Ce Coran princier est une œuvre d'une grande importance historique, témoignant du mécénat culturel et artistique de l'époque abbasside. Le quatrième Juz de ce manuscrit offre un aperçu de la richesse de l'art calligraphique et de la décoration islamique de cette période.
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Corans anciens adjugés chez MILLON
Coran, datant du XIIe siècle et provenant du Proche-Orient, un précieux manuscrit écrit en arabe sur du papier bis. Il est calligraphié en coufique orientale à l'encre noire, avec une disposition de 21 à 23 lignes par page. Les titres des sourates sont remarquablement inscrits en jaune, soigneusement encadrés de noir, et les césures des versets sont signalées par de petites pastilles jaunes. Les marges de ce manuscrit sont richement ornées d'enluminures en jaune, rouge et bleu, qui marquent les divisions en juz', hizb et sajda. De plus, quelques annotations marginales sont présentes en "naskhi". Adjugé à 150 000,00 €.
Coran datant de 1902-03 en Turquie, un manuscrit religieux écrit en arabe avec une combinaison de styles d'écriture "muhaqqaq" et "naskhi". Il comporte des décorations en or et des médaillons, et a été vendu aux enchères pour 79 000,00 €, bien au-dessus de son estimation de 30 000,00 € - 40 000,00 €.
Coran, en écriture "Muhaqqaq," provenant d'Asie centrale, datant du XIVe siècle et composé de 26 feuilles en papier ivoire épais. Le texte est calligraphié en encre noire, avec des inscriptions en persan disposées en chevrons. Les pages sont ornées de filets d'encadrement en bleu et or, avec des séparations de versets enluminées en fond doré et bordées de rouge et de noir. Ce précieux manuscrit, mesurant 27 x 18 cm, couvre la section du Coran de la sourate 12, verset 24 à la sourate 12, verset 51. Il est un exemple remarquable de l'art calligraphique islamique et de la tradition manuscrite d'Asie centrale au XIVe siècle, adjugé à 60 000,00 €, dépassant son estimation de 20 000,00 € - 30 000,00 €.
Coran, en coufique, un exemple extraordinaire de l'art calligraphique islamique, rédigé sur du parchemin. Il revêt une grande importance historique. Les lettres sont calligraphiées en or, bordées de brun pour une profondeur visuelle. Chaque page comporte neuf lignes de texte avec des signes diacritiques rouges. Il n'y a pas de séparation formelle des versets, mais des groupes de cinq versets sont séparés par la lettre "ha" dorée (valeur numérique de cinq selon le système de "l'abjad"). Le folio débute avec le verset 3 de la sourate 27, "An-Naml" (les fourmis), et se termine avec le verset 8 de la même sourate. Il date du 9e ou 10e siècle et a été adjugé à 55 000,00 €.
Page monumentale du Coran, un exemple impressionnant de l'art islamique indien de l'ère moghole, créée à Khayrpur en 1894 sous le règne du nabab Mir Ali Murad Khan. Le texte coranique couvre la page, à l'exception des bordures ornées de médaillons. L'écriture est le naskhi noir, contrastant avec le fond polychromé composé de teintes jaunes, roses et bleues. Les écoinçons roses forment un motif floral, tandis que le centre comporte une mandorle principalement rose et bleue. Le colophon précise la date de Rabiâ 1313 hégire (octobre 1894) et le nom du scribe, al-Hajj Hasan Mansur. Ce document témoigne de la précision dans la création de manuscrits coraniques en Inde moghole, soulignant l'importance de la calligraphie dans la préservation du texte sacré. Il a été adjugé à 50 000,00 €.
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