Élève des académies de Gand et d'Anvers, Verschaffelt décide après la première guerre de quitter sa Flandre natale pour rejoindre l'Algérie avec son épouse. Bou-Saâda devient sa terre d'accueil, mais après le décès de son épouse, il se remarie avec une jeune femme de la tribu des Ouled Sidi Brahim. C'est dans la cité Ksourienne qu'il va se révéler et où Dinet l'avait précédé. En retrait dans cette oasis du sud algérien, il va brosser des tableaux représentant d'excellents témoignages des traditions domestiques archaïques des villages de cette région, alors en train de disparaître. Il représente souvent la vie quotidienne et familiale des femmes de Bou-Saâda, en utilisant une touche libre proche de l'impressionnisme, fluide mais souple dans des tonalités douces.