Parmi les favoris de Gérôme lors de sa formation aux Beaux-Arts de Paris, ses premières œuvres envoyées au salon des Artistes français de 1904 sont des peintures orientalistes. Multipliant les prix, il part à Rome en 1904 et bénéficie des conseils de Carolus Duran sur l'art du portrait mondain auquel il se consacre avec succès par la suite.
Habitué aux expositions internationales, il fréquente activement la scène artistique d'Alger où il est amené à conduire plusieurs projet : il illustre le roman de mœurs de Louis Bertrand, Pépète et Balthasar. Il expose au salon des Artistes algériens et orientalistes, est membre du jury de l'Union artistique de l'Afrique du Nord. À partir de 1938, il entreprend la décoration murale du Théâtre municipal d'Alger. Après la guerre, il s'installe presque complètement en Algérie, entre Aïn-Meddah et Alger. Il exécute portraits et paysages du Sahel ou de Kabylie, transposant sur les hauts plateaux l'atmosphère antique chère à son cœur de peintre de sujets mythologiques. Il fait don de cinquante de ses œuvres à la ville de Bougie qui les réunit dans un musée portant son nom. Le musée de Constantine conserve également plusieurs de ses œuvres.