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Gustave COURBET- 1819-1877

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Gustave Courbet est un peintre et sculpteur français né à Ornans en 1819. Issu d’une famille aisée, il commence sa formation dès l’âge de 14 ans en suivant l’enseignement artistique de Claude-Antoine, novateur dans sa pratique, emmenant ses élèves dessiner en pleine nature. Ses premières oeuvres sont des paysages de Franche-Comté réalisés durant ses études. À l’âge de 20 ans, il quitte la région et part à Paris pour poursuivre ses études de droit, qu’il abandonnera rapidement. C’est en découvrant la grandeur artistique de Paris qu’il se met à suivre des cours d’art. Une fois sa reconnaissance établie, il voyage en France et à l’étranger, en 1858 il retourne à Ornans et y fait construire un atelier. Lors d’un séjour en Normandie il aura l’opportunité de travailler avec Claude Monet, il y rencontrera Albert Bruya qui le soutiendra financièrement dans son art. Gustave Courbet bouleverse les codes de son époque. Il a l’ambition de réformer la peinture édictée par les règles de l’académie des Beaux-arts avec un nouveau courant: le Réalisme. Il se fascine pour le romantisme qui touche à la folie. Il est ainsi considéré comme un artiste hors norme, incompris et hors de la société. L’artiste travaille sur de nouveaux sujets dans de nouveaux espaces, il traite de la bourgeoise, des loisirs, mais aussi d’une sexualité libérée. Le grand format étant réservé aux sujets religieux, mythologique ou historique, Gustave Courbet décide de l’employer pour son œuvre enterrement à Ornans représentant une scène n’entrant pas dans la catégorie initiale dictée par l’académie. Ce rejet de “l’art pompier” se fait sentir car son refus d’appartenir aux codes artistiques de l’époque provoquent de nombreux scandales. La réception de ses oeuvres est mitigée mais demeure pour la plupart choquante. Il réussit finalement à être exposé pour la première fois lors de l’exposition annuelle officielle organisé par l’académie des Beaux-arts en 1844. Il reçoit à cette occasion une médaille et Courbet est enfin accepté au sein du milieu artistique. Pour contester son rejet, il crée en 1955 le pavillon du réalisme afin de s’octroyer une certaine indépendance dans l’exposition de ses oeuvres. Ce pavillon est un grand tournant pour l’art et impose le mouvement réaliste. Durant toute sa vie, Courbet ne se conforma jamais et continua à ébranler les codes comme on peut le voir avec la Vénus et psyché détruite en 1863. Ses œuvres sont révolutionnaires pour l’époque et amènent le public vers un désintéressement de l’académisme. Depuis son plus jeune âge, Courbet est très engagé dans la politique et soutient des idées républicaines. Il est désigné conseiller municipal lors de la création d’une commune libre de Paris. En 1871 il est accusé d’avoir participé à la destruction de la colonne Vendôme. Deux ans plus tard, une deuxième condamnation pèse sur lui et il est poussé à payer une amende. Étant insolvable il choisit alors de s’exiler en Suisse jusqu’à ses derniers jours. Il y continuera de peindre et de développer son activité de sculpture. Il meurt le 31 décembre 1877 à La Tour- de-Peliz, sans jamais avoir été amnistié.

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Adjugé à 250 €

Vendu le 2025/02/18

BAUDRY (Étienne).

Lot 47

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