Alfred Sisley : prix et cote

Obtenez une estimation gratuite de votre œuvre de Alfred Sisley, des informations sur sa vie et son œuvre et des conseils pour valoriser au mieux votre œuvre.

Le marché de l'art de Alfred Sisley

L’estimation d’une œuvre de Alfred Sisley dépend de nombreux facteurs tels que le support, l’état de conservation, la période de vie de l’artiste à laquelle elle se rapporte, la provenance et la taille de l'œuvre.

Voici un aperçu de l’estimation d’une œuvre de Alfred Sisley en fonction des critères d’estimation précédents :

Ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier. Il est recommandé de faire des recherches plus approfondies ou de contacter des experts en art pour obtenir des informations précises sur les prix aux enchères des œuvres de Alfred Sisley.

Obtenez l'estimation de votre œuvre de Alfred Sisley !

Notre équipe de commissaires-priseurs et experts spécialisés met à votre disposition sa connaissance du marché. Ils estiment gratuitement votre œuvre de Alfred Sisley. Grâce à notre formulaire en ligne, obtenez facilement une évaluation fiable pour votre œuvre d’art.

Nos bureaux, répartis dans toute la France, vous accueillent pour un examen physique de votre peinture ou dessin. Nous organisons également des journées d’estimations gratuites partout en France et dans les pays limitrophes, profitez en pour nous soumettre vos trésors.

La Maison MILLON, classée dans le top 5 de France, dispose de 30 départements spécialisés, vendant plus de 70 000 objets par an en plus de 200 ventes à travers l’Europe. Notre réseau nous permet de répondre à votre demande, en ligne, ou physiquement, à très bref délai.

Bénéficiez de notre expérience des ventes grâce aux estimations gratuites et conseils avisés de nos experts et commissaires-priseurs.

Votre estimation gratuite ! 

Alfred Sisley est un peintre impressionniste d’origine britannique, né à Paris le 30 octobre 1839, où il restera une grande partie de sa vie. 

Son père est un riche négociant, originaire de Manchester et spécialisé dans le commerce international de fleurs artificielles, qui l’envoie à Londres afin de parfaire son anglais et suivre des études de commerce international, après avoir grandi à Paris.  

Début de carrière 

Ces quatre années à Londres seront pour Sisley l’occasion de s’initier à la peinture anglaise et de se confronter aux plus grands paysagistes du 19e siècle, dont John Constable, Richard Bonington ou William Turner.  

Fort de cette expérience, l’artiste revient en France en 1860 où il suivra les cours du célèbre peintre orientaliste suisse Charles Gleyre à l’École des Beaux-arts de Paris, après avoir convaincu ses parents de le laisser poursuivre une carrière artistique. Aux côtés de ses camarades Auguste Renoir, Claude Monet et Frédéric Bazille, Sisley aura pour ambition de travailler davantage sur le motif et d’après nature. C’est ainsi que le petit groupe d’artiste ira peindre dans les environs de Paris, dans la forêt de Fontainebleau, à Chailly-en-Bière, Barbizon ou Marlotte.  

Peintre de paysages

Sisley se dédie très rapidement à la peinture de paysage et subit la forte influence des peintres de l’École de Barbizon et notamment de Jean-Baptiste Camille Corot et Charles-François Daubigny.  

Dès 1866, Sisley est admis au Salon officiel pour deux tableaux représentant les rues de Marlotte. Il y sera reçu à nouveau en 1868 et 1870. Cette même année, l’artiste épouse la modiste Marie-Eugénie Lescouezec avec qui il aura trois enfants : Pierre, Jeanne et Jacques.  

La guerre franco-prussienne de 1870 bouleverse radicalement son train de vie, alors partagé entre Paris, ses séjours à la campagne et ses sorties au café Guerbois avec ses amis impressionnistes. Son père ayant fait faillite et ses tableaux se vendant peu, Sisley et sa famille sont contraints de quitter Paris pour s’installer à Louveciennes où son inspiration sera renouvelée par les paysages alentours.   

Malgré tout, sa situation financière restera toujours précaire et Sisley ne sera, de son vivant, jamais reconnu comme un grand peintre impressionniste, ni acclamé. Il subsiste notamment grâce à sa rencontre avec le célèbre marchand d’art Paul Durand-Ruel, qui lui achètera au cours de sa carrière des centaines de tableaux. 

 L'impressionnisme 

En 1874, Sisley fait partie des membres fondateurs, aux côtés de Monet, Berthe Morisot, Degas, Pissaro et Renoir, de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs, où les impressionnistes ont le loisir d’exposer en dehors du carcan du Salon Officiel de l’Académie des Beaux-Arts. Cette première exposition réunira trente et un artistes au milieu desquels le talent de Sisley s’effacera et malgré sa participation aux deuxième (1876) et troisième (1879) expositions, ses toiles restent toujours négligées du grand public.  

Malgré quelques séjours en Angleterre, Normandie et Pays de Galle, Alfred Sisley ne quittera plus l’Île-de-France et s’installera notamment à Marly-le-Roi, Sèvres ou Moret-sur-Loing où les paysages environnants ne cesseront d’influencer son pinceau. Parmi les toiles réalisées à cette époque, on peut citer Moret-sur-Loing au soleil levant (1888), La rue des Fosses à Moret (1892), ou Le Pont de Moret (1893).  

Expositions 

Une première exposition personnelle est organisée en 1881 dans les locaux du journal parisien La vie moderne puis une seconde en 1883 dans la galerie de son ami Durand-Ruel, toutefois, elles ne permettront pas de lui constituer une réputation positive.  

L’artiste ne cesse toutefois pas de produire et d’exposer, aussi bien en France qu’à l’étranger, comme à New York ou Bruxelles. Très timidement, l’artiste se forge une certaine reconnaissance, notamment par l’État français qui achète à travers le ministère de l’Instruction publique la toile Matinée de septembre, réalisée en 1887, pour 1000 francs. 

FIn de vie  

Le 29 janvier 1899, quelques mois après le décès de sa femme, atteinte d’un cancer, Alfred Sisley s’éteint de la même maladie, à Moret-sur-Loing. Claude Monet, son ami de toujours, s’occupera de ses enfants.  Ce n’est qu’à sa mort, en mai 1899 que son talent est reconnu, à l’occasion d’une vente de tableaux organisée par Monet à la galerie Georges Petit.  

Fidèle, tout au long de sa vie, à sa vocation première de peintre de paysages, malgré quelques écarts dans les genres de la nature morte ou des scènes de genre, l’artiste restitue avec brio les effets de lumière naturels et les gammes chromatiques des différentes saisons et sera considéré comme l’un des grands paysagistes de son siècle à partir du XXe siècle. 

Votre estimation gratuite !