Bassem Dahdouh, artiste syrien né à Damas, est connu pour ses peintures qui évoluent au gré de son environnement et de ses expériences. Il décrit son approche artistique ainsi : « Dans mes peintures, il n’y a pas de tabous. J’essaie toujours d’en faire une aventure pour l’âme, car je crois en la nature non statique de l’art. » Dahdouh a étudié au Centre Adham Ismail avant d’obtenir son diplôme en peinture à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Damas. Poursuivant ses études en Égypte, il a obtenu un doctorat de l’Université Helwan en 1999, après quoi il a enseigné à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Arabe Internationale en Syrie, où il a également occupé le poste de doyen. Dans ses premières œuvres, Dahdouh s’est concentré sur l’abstraction, peignant des natures mortes expressives sur toile. Utilisant des surfaces aplaties et des perspectives décalées, ses compositions témoignent d’un coup de pinceau texturé et de l’utilisation de couleurs subtiles. Cependant, lorsque la guerre en Syrie a éclaté, son art a pris une tournure plus sombre et plus humaine, reflétant la souffrance qu’il voyait autour de lui. Il a alors commencé à intégrer des figures humaines dans son style abstrait, explorant la condition humaine à travers ses œuvres. Dahdouh a exposé dans de nombreux pays, notamment en Syrie, au Liban, en Égypte, en Tunisie, au Koweït, en Turquie, à Bahreïn, en Iran, au Canada, en Bulgarie, en Suisse, en Italie et aux Émirats arabes unis. Ses œuvres ont été présentées dans des lieux prestigieux tels que l’Institut du Monde Arabe à Paris et la 52e Biennale de Venise. Les œuvres de Dahdouh figurent dans des collections publiques et privées, notamment celles du ministère syrien de la Culture, du ministère égyptien de la Culture et du Musée de Sharjah. Son parcours artistique, empreint d’évolution et de sensibilité, continue de captiver les spectateurs à travers le monde.