Kupka s’installe à Paris en 1896 et ses œuvres s’inscrivent dans le courant symboliste, tant littéraire que pictural de l’époque. La femme est alors l’un de ses thèmes favoris ; représentée soit de manière presque naturaliste soit déifiée. Parmi les inventeurs de l’abstraction, Kupka se détache par sa singularité en marge de tout groupe et de tout mouvement, et ce sont ses connaissances graphiques classiques qui lui permettent de s’envoler, et ce vers 1910.
Les sources de l’œuvre de Kupka sont aussi multiples et variée que son talent. Mais c’est Paris qui déterminera de façon décisive l’évolution du jeune artiste et cette ville le captivera des années. Les premiers moments de son séjour parisien, marqués par l’inquiétude et la quête, se déroulent dans une atmosphère où raisonnait encore l’écho de la grande période impressionniste et où se mêlaient révoltes sociales à l’insouciance de la Belle Epoque. A cette époque, ce sont ses dessins et ses lithographies qui dominent son œuvres, laissant transparaitre les formes et les préoccupations de l’Art Nouveau.