Vous possédez un bronze animalier de la fin du XIXe siècle ? Confiez votre œuvre d’art à notre équipe d’experts et de commissaires-priseurs spécialisés en sculptures animalières pour une estimation gratuite.
Si vous êtes en possession d’un bronze animalier datant de la fin du XIXe siècle, nos commissaires-priseurs experts en sculptures animalières peuvent procéder à une estimation en ligne. Notre équipe intervient gratuitement pour estimer la valeur de votre objet d’art.
Comment reconnaître un bronze animalier du XIXe siècle ?
Un bronze animalier représente un animal ou un groupe d’animaux. Si ce genre existe depuis l’Antiquité, c’est durant le XIXe siècle qu’il atteint son apogée. Ces statuettes en bronze connaissent un essor fulgurant grâce à des artistes tels qu’Antoine-Louis Barye, Emmanuel Frémiet, Rosa Bonheur.
Certains éléments permettent de reconnaître les sculptures animalières de la fin du XIXe siècle, à savoir :
Les techniques de fabrication
Le XIXe siècle est l’âge d’or du bronze animalier avec l’apparition de nouvelles techniques de modelage. Barye est le précurseur de la technique du bronze en « série » qui consiste à reproduire les sculptures en bronze à partir d’un modèle original. Le même modèle est destiné à une grande production en plusieurs tailles.
Les sculptures en bronze sont généralement réalisées suivant la fonte au sable ou à la cire perdue. Pour réaliser une fonte au sable, les artistes utilisent un sable silico-argileux très fin capable de reproduire les contours du chef-modèle. C’est dans ce moule de sable que le bronze final est versé. Pour une fonte à la cire perdue, le sculpteur crée un moule souple à partir du chef-modèle. Ce moule est soutenu par un revêtement de plâtre avant d’être rempli et vidé de cire liquide chaude qui durcit en refroidissant.
Le style artistique
Les bronzes animaliers de la fin du XIXe siècle abordent différentes esthétiques selon l’inspiration des sculpteurs. Barye privilégie une approche naturaliste pour la représentation de ses animaux en bronze. Ses œuvres comme « La Chasse au taureau sauvage » expriment un style romantique typique des années 1830. Vers 1843, son style se fait plus sobre avec des inspirations de la mythologie grecque. Son élève Alfred Dubucand se perfectionne davantage dans les sculptures à thème orientaliste. Isidore Bonheur et sa sœur Rosa Bonheur sont quant à eux connus pour leurs bronzes d’animaux de ferme.
La signature de l’artiste
Il est important de vérifier la signature sur l’œuvre et la marque du fondeur, aussi appelé « cachet ». Certaines fonderies et fondeurs, comme Barbedienne, Siot, Hébrard, collaborent avec des artistes de renom au XIXe siècle comme Barye ou Rodin.
Pour reconnaître un bronze animalier du XIXème siècle, il faut donc vous fier au sujet et à son traitement, à l’artiste et au fondeur. Les bronzes animaliers du XIXème siècle se vendent entre 80 euros pour un moineau de Comolera et jusqu’à 630 000 euros pour un éléphant de Barye.
Comment estimer la valeur d’un bronze animalier ?
La valeur d'un bronze animalier dépend de plusieurs facteurs, notamment de la notoriété de l’artiste. Certains sculpteurs sont plus connus et ont un style plus recherché que d'autres. Les bronzes animaliers de Barye, Édouard Drouot ou Mêne peuvent atteindre des prix élevés aux enchères. La rareté peut également ajouter de la valeur à un bronze animalier. Si la sculpture est produite en nombre limité, sa valeur sera plus élevée. La taille et la dimension peuvent aussi influencer le prix de l’objet.
Pour estimer la valeur d’un bronze, l’expert s’appuie aussi sur la qualité de la ciselure. La finesse des détails et la précision de la ligne ajoutent une valeur artistique qui compte dans l’évaluation du prix. La qualité de la patine joue également un rôle majeur dans l’estimation d’un bronze. Parmi les critères, l’expert prend aussi en compte l’état de conservation. Si le bronze animalier est en bon état, sa valeur sera logiquement plus élevée que s'il est restauré ou endommagé.
Pour estimer votre bronze animalier, les critères retenus sont donc le sujet, la taille, l’artiste, le fondeur, l’état du bronze et de la patine. Un éléphant marchant de Barye fondu par Barbedienne peut se retrouver sur le marché estimé entre 800 et 1 500 euros (pour un modèle de 18 cm). Un tirage posthume peut se vendre 500 euros. En revanche, un Eléphant de Cochinchine, signé Barye, et mesurant presque 40 cm, a été vendu 13 000 euros.
Obtenir l'estimation gratuite d'un bronze animalier
Notre équipe d’experts et de commissaires-priseurs vous propose d’estimer gratuitement votre bronze animalier datant de la fin du XIXe siècle. Fondée en 1928, la Maison Millon bénéficie d’une réputation solide dans le domaine de la vente aux enchères d’œuvres d’art.
Nos experts et commissaires-priseurs effectuent gratuitement l'estimation de votre bronze animalière, basée sur les tendances actuelles du marché. Il vous suffit de remplir notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation fiable de votre sculpture datant de la fin du XIXe siècle.
Si vous préférez une estimation en personne, vous pouvez vous rendre dans l'un de nos bureaux d'expertise en France. Nous organisons également des journées d'estimations gratuites dans toute la France et les pays limitrophes.
Bronzes animaliers (XIXe) adjugés chez MILLON
La Maison Millon réalise également des ventes exceptionnelles.
« Trois chevaux, scène de haras » de Christophe Fratin Metz. Ce magnifique bronze à patine brune est issu d’une fonte unique. L’œuvre est adjugée 130 000 euros pour une estimation entre 100 000 et 200 000 euros.
« Angélique et Roger montés sur l'hippogriffe » d’Antoine-Louis Barye. C’est un magnifique bronze à patine brun rouge à légères nuances, dont les personnages sont représentés la bouche fermée. La sculpture est adjugée 237 400 euros alors qu’elle est estimée au départ entre 80 000 et 120 000 euros.
« Tigre dévorant un gavial » d’Antoine-Louis Barye. Il s’agit de la première réduction signée par l’artiste sur la terrasse. Ce bronze à patine brun clair nuancé repose sur une base en marbre noir de Namur. L’œuvre estimée entre 40 000 et 60 000 euros est vendue 52 000 euros.
Les bronzes animaliers peuvent atteindre des prix record lors des ventes aux enchères. Cependant, certaines œuvres peuvent afficher des valeurs plus modestes.
Le « Lionceau assis » de Roger GODCHAUX, une sculpture en bronze à patine brune et verte nuancée, estimée entre 28 000 et 30 000 euros est adjugée 28 000 euros.
Une sculpture en bronze issue d’une fonte d’édition ancienne par Suisse, signée « M.Fiot ». Le bronze à patine brune de dimension 42 x 65 x 24 cm est adjugé 9 200 euros.
La sculpture en bronze « Lionne à l'affut », à patine verte nuancée et signée sur la terrasse « Roger Godchaux ». L’œuvre est adjugée 15 000 euros pour une estimation entre 15 000 et 20 000 euros.
La sculpture en bronze à patine brune « Panthère » de Roger GODCHAUX, estimée 2 000 à 3 000 euros est adjugée 13 500 euros.
La sculpture « Thésée combattant le Centaure Biénor » d’Antoine Louis BARYE, estimée entre 10 000 et 15 000 euros est adjugée 12 200 euros. C’est un bronze à patine noire créée à partir d’une fonte d'édition par Barbedienne.